Des collaborateurs isolés : neuf Français sur dix ont le sentiment que leurs collègues ne sont pas entendus de manière égale, selon une étude de The Workforce Institute de UKG.

Un collaborateur sur trois dans le monde préfère démissionner plutôt que d’exprimer ses préoccupations au travail.
23 juillet, 2021, PARIS

Alors que les entreprises ont de plus en plus de difficultés à maintenir leurs effectifs et à recruter assez rapidement pour répondre aux demandes du marché, une nouvelle étude mondiale[i] menée dans 11 pays par The Workforce Institute de UKG révèle un écart de taille entre les opinions des collaborateurs et la réactivité des employeurs - qui, s’il n’est pas réduit, peut désengager les travailleurs, augmenter le taux de renouvellement de personnel, voire nuire aux performances commerciales.

Les collaborateurs ne sont pas tous entendus
La grande majorité (88 %) des collaborateurs en France ont le sentiment que les salariés de leur entreprise ne sont pas entendus de manière juste ou égale — et plus de la moitié (51 %) disent que les minorités restent sous-estimées par les employeurs. En particulier, les travailleurs essentiels, les jeunes, les personnes sans enfant... se sentent moins écoutés que leurs homologues sur le lieu de travail. La France (80 %) figure parmi les trois premiers pays, avec l’Inde (93 %) et les États-Unis (85 %), où les jeunes actifs se sentent le plus négligés. Au niveau international, 76 % des collaborateurs essentiels, qui fournissent des services vitaux et ont continué d’exercer leur activité pendant le pic de la pandémie de COVID-19, estiment avoir été ignorés par leur direction, notamment sur des questions telles que les mesures post-pandémie, la sécurité, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ainsi que l’épuisement professionnel.

« Il existe une inégalité troublante au sein des organisations à travers le monde. Bien que de nombreux salariés se sentent personnellement écoutés par leur employeur, la majorité d’entre eux constatent des disparités importantes dans la façon dont les collaborateurs sont — ou ne sont pas — entendus », affirme Chris Mullen, Ph.D., SPHR, SHRM-SCP, directeur exécutif de The Workforce Institute de UKG. L’institut a sondé 4 000 collaborateurs et responsables du personnel pour l’étude. « À l’heure où les entreprises s’efforcent d’attirer et de retenir les meilleurs talents, les responsables des ressources humaines doivent d’abord écouter les ressentis des collaborateurs, puis agir en conséquence, afin d’assurer la stabilité et la réussite à long terme de la société. »

Sécurité au travail, diversité et horaires : les collaborateurs ont du mal à se sentir entendus sur ces sujets cruciaux.
Depuis le début de l’année 2020, 40 % des Français se sentent davantage considérés sur leur lieu de travail — mais compte tenu des efforts réalisés pendant la pandémie de COVID-19, les collaborateurs peinent à éprouver ce sentiment sur des sujets qui comptent pour eux. Par exemple, seuls 8 % estiment être entendus sur le sujet des initiatives en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion. D’autre part, les requêtes incontournables relatives aux processus RH, comme les demandes de congés (30 %) et la détermination des horaires de travail (30 %) constituent toujours des points sur lesquels les collaborateurs ne se considèrent pas entendus. La question de la sécurité sur le lieu de travail étant prédominante, notamment, en raison de la crise sanitaire en cours, les entreprises françaises ont encore beaucoup de chemin à parcourir : seuls 24 % des collaborateurs estiment que leur avis sur la sécurité est pris en compte par leur employeur.

Un ultimatum se pose : les managers doivent écouter les collaborateurs — ou risquer de les perdre
Trois collaborateurs français sur cinq (61 %) ont le sentiment d’avoir été ignorés d’une manière ou d’une autre par leur responsable ou leur employeur, ce qui peut avoir un effet dévastateur sur la rétention de la main-d’œuvre : un tiers (32 %) des collaborateurs préfèrent démissionner ou changer d’équipe plutôt que d’exprimer leurs véritables préoccupations à la direction.

Qui plus est, le sondage révèle que l’ensemble des organisations (88 %) est beaucoup plus susceptible d’obtenir de bons résultats financiers lorsque leurs collaborateurs se sentent écoutés, engagés et partagent un sentiment d’appartenance.

« Attirer et retenir les meilleurs talents constitue un enjeu majeur pour les entreprises françaises, allant des PME jusqu’au CAC40 », déclare Philippe Raynaud, Country Manager Western Europe chez UKG. « Si les professionnels choisissent de changer d’environnement de travail pour aller chez un concurrent ou se mettre à leur compte du fait d’une mauvaise compréhension de leur employeur actuel, les effets pourraient être néfastes, tant sur le moral au sein de l‘entreprise que sur les objectifs de croissance à terme. Enjeu stratégique RH, l’encouragement des feedbacks collaborateurs est donc devenu aussi un enjeu de stratégie commerciale. »

Pour découvrir les données mondiales de l’étude, rendez-vous ici : https://www.people-doc.com/hubfs/2021/Content%20WEU/FR21%20-%20EE/UKG-Employee_Voice_Survey-voix-des-collaborateurs.pdf

Ressources complémentaires

— Abonnez-vous à The Workforce Institute at UKG et suivez le groupe de réflexion sur Twitter et LinkedIn pour obtenir des informations, des recherches, des blogs et des podcasts sur la façon dont les organisations peuvent gérer la main-d’œuvre d’aujourd’hui pour stimuler l’engagement et la performance.

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À propos de The Workforce Institute de UKG

The Workforce Institute at UKG propose des recherches et des formations sur les questions essentielles liées au lieu de travail auxquelles sont confrontées les organisations du monde entier. En réunissant un consortium mondial de leaders d’opinion dans le domaine des RH et de la gestion de la main-d’œuvre, le groupe de réflexion est particulièrement bien placé pour donner aux organisations des idées pratiques afin d’optimiser le lieu de travail d’aujourd’hui, tout en donnant une voix importante aux employés, y compris les salariés de première ligne et les travailleurs horaires. Fondé en 2007, l’une des caractéristiques de la recherche et de l’éducation du Workforce Institute — y compris les livres, les podcasts, les enquêtes, les blogs et sa liste annuelle de prédictions sur le lieu de travail — est de trouver un équilibre entre les besoins et les désirs de diverses populations d’employés et les intérêts des organisations pour gérer l’absentéisme, lutter contre l’épuisement professionnel, développer des horaires de travail équitables et former des leaders pour stimuler la performance. Pour plus d’informations, visitez workforceinstitute.org et rejoignez la conversation à @WF_Institute.

À propos de UKG

UKG (Ultimate Kronos Group), Our purpose is people. Pour UKG, l’une des plus grandes sociétés au monde de cloud spécialisées dans les RH, une approche centrée sur les collaborateurs demeure le principal facteur de réussite des organisations. Fournisseur mondial de premier plan de solutions HR Service Delivery et gestion des effectifs, les innovations primées Pro, Dimensions et Ready de UKG aident des dizaines de milliers d’organisations — toutes régions et tous secteurs confondus — à améliorer leurs performances globales, augmenter l’efficacité de leurs RH et à créer pour chacun une expérience de travail connectée. UKG compte plus de 12 000 collaborateurs à l’international et est reconnu pour sa culture inclusive du lieu de travail. L’entreprise a remporté de nombreux prix, se classant plusieurs années de suite parmi les 100 meilleures entreprises pour lesquelles travailler du magazine Fortune. En savoir plus : ukg.com.

[i] Méthodologie de l'enquête
Les résultats de l'étude sont basés sur une enquête menée par Savanta, Inc. aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, au Mexique, en Inde, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suisse du 7 au 11 mai 2021. Pour cette enquête, 4 049 employés à temps plein et à temps partiel ont été interrogés sur des questions générales concernant la manière dont les employés communiquent leurs points de vue à leurs managers et/ou à leur employeur dans le but d'influencer les questions, petites et grandes, qui les concernent au travail. L'étude visait les employés à temps plein et à temps partiel âgés de plus de 16 ans. Les répondants ont été recrutés par différents mécanismes, via différentes sources, pour rejoindre les panels et participer à des études de marché. Tous les panélistes ont passé un processus de double opt-in et répondent à en moyenne 300 questions de profilage avant de prendre part aux enquêtes. Les personnes interrogées sont invitées à participer par courrier électronique et reçoivent une incitation financière minime pour le faire. Les résultats de tout échantillon sont sujets à une variation d'échantillonnage. L'ampleur de cette variation est mesurable et affectée par le nombre d'entretiens et le niveau des pourcentages exprimant les résultats. Dans cette étude particulière, il y a 95 chances sur 100 que le résultat d'une enquête ne varie pas +/- de plus de 1,5 point de pourcentage par rapport au résultat qui aurait été obtenu si des entretiens avaient été menés avec toutes les personnes de l'univers représenté par l'échantillon.

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